Matériaux - Divers Données

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Laine de bois

La laine de bois est fabriquée à partir de troncs d’arbres (généralement de pins) et/ou de déchet issus de l’industrie du bois qui sont transformés en copeaux de bois. Ces copeaux sont ensuite humidifiés et chauffés afin de les lier, aucune colle n’est ajoutée. La pâte obtenue est ensuite séchée et compressée sous forme de plaques ou conditionnée en vrac pour insufflation.

La transformation du matériel brut (le tronc d’arbre) au matériel fini (l’isolant) demande une énergie conséquente. Mais si le bois provient de filières forestières durablement gérées qui permettent le stockage du carbone produit lors de sa fabrication, alors la laine de bois peut atteindre un bilan carbone neutre. Aussi, elle continue de stocker le CO2 des arbres dont elle est issue durant toute la durée de vie du bâtiment. En fin de vie la laine de bois pourra être facilement récupérée et recyclée.

La laine de bois est protéiforme et polyvalente, on la trouve sous forme de panneaux plus ou moins rigides plus ou moins dense ou encore sous forme de fibre à insuffler.  Pourvu qu’on choisisse la bonne variante, elle peut être utilisée pour toutes les surfaces d’un bâtiment, tant en intérieur qu’en extérieur (toiture, mur et cloisons intérieures, planchers intermédiaire, etc) à l’exception notoire des surfaces enterrés ou en contact direct avec le sol.

Elle est performante pour le confort d’été, en effet sa bonne chaleur spécifique2 permet un bon déphasage thermique (de l’ordre de 8h pour 20cm d’épaisseur contre 4h pour 20cm de laine de verre).

Sa bonne perspirance1 en fait également un isolant bien adapté à la rénovation du bâti ancien.

 

Caractéristiques physiques :

-Masse volumique (ρ) : 140 -250 kg/m3.
-Conductivité thermique (λ) 5: 0,036 -0,055 W/ (m.K)
-Résistance à la diffusion de vapeur d’eau (μ)1:  3-5
-Energie grise4 : 219 kWh/m3
-Chaleur spécifique2 : 2000-2300 j/kg/K

Ouate de cellulose

La ouate de cellulose est obtenue à partir de papiers recyclés. Le papier (95% de journaux) est collecté, broyé puis trié. Le mélange obtenu est ensuite traité à l’aide de sel de bore pour le rendre ignifuge, empêcher la formation de moisissure et la venue de rongeurs. Enfin la ouate est conditionnée soit en panneaux souples soit en sacs pour l’insufflation.

La ouate de cellulose peut également être mélangée avec d’autre fibres ; végétales tel que le lin ou le chanvre ou issues du textile comme le coton et le polyester.

De par la provenance du matériau brut et un procédé de fabrication nécessitant peu d’énergie, la ouate de cellulose présente un excellent bilan carbone et une énergie grise particulièrement intéressante.
Ainsi, elle continue à stocker le CO2 des arbres dont le papier est issu durant toute la durée de vie de l’isolation. En fin de vie la ouate pourra être récupérée et recyclée.

Sa composition en fait un isolant biosourcé qui associe bonne performance thermique et forte perméabilité à la vapeur d’eau. Polyvalente, on pourra la choisir pour isoler en vrac/soufflage (combles perdus, planchers intermédiaires…) par insufflation (rampants, doublages, cloisons intérieures…) ou en panneau (cloisons, doublage, plafond…) en revanche on ne la mettra jamais en œuvre sur ou sous les planchers bas, ni en extérieur.

Le faible coût de la ouate permet de pouvoir faire des épaisseurs plus importantes et on gagne donc en termes de confort d’été et de déphasage thermique3

Sa bonne perspirance1 en fait également un isolant particulièrement bien adapté à la rénovation du bâti ancien.

 

Caractéristiques physiques :

-Masse volumique (ρ) : 30-35kg/m3 en vrac et 50-60kg/m3 en insufflation
-Conductivité thermique (λ) 5: 0,039 -0,041 W/ (m.K)
-Résistance à la diffusion de vapeur d’eau (μ)1:  1
-Energie grise4 : 6 kWh/m3
-Chaleur spécifique2 : 1600-2000 j/kg/K

Chanvre

Le chanvre est une plante particulièrement polyvalente et intéressante, chaque partie de la plante, de la graine à la fleur en passant par la fibre et la chènevotte peut trouver un débouché dans l’économie, que ce soit dans le BTP, la papeterie, le textile, l’alimentation, le pharmaceutique ou le cosmétique. Ainsi rien ne se perd, il s’avère également que la culture du chanvre est écologiquement intéressante :

  • Le chanvre est un excellent puit de carbone, 1 ha de chanvre absorbe autant de CO2 qu’1 ha de forêt (15 tonnes)
  • Culture sans phytosanitaire, sans OGM et à forte biomasse car le chanvre n’a besoin d’aucun herbicide, fongicide ou insecticide en culture.
  • Les produits transformés sont compostables et/ou recyclables en fin de vie
  • Pas besoin d’irrigation, le chanvre résiste bien à la sécheresse grâce à son système racinaire profond (jusqu’à 3,5m).
  • Réservoir à biodiversité, grâce à la hauteur et à la densité de la culture, il est apprécié par les prédateurs des ravageurs
  • Local : la production du chanvre se fait localement et pourrait être une source de revenu supplémentaire pour les agriculteurs français tout en évitant les émissions liées au transport

 

L’utilisation du chanvre dans la construction est multiple et protéiformes :

  • La chènevotte :
    C’est le cœur de la tige de chanvre, il débarrassé des fibres plus tendres et de toutes protéines (rouissage), il est donc imputrescible et il n’attire pas les rongeurs il représente 44% du poids de la plante.
    La chènevotte peut être utilisée en vrac dans des caissons fermés (planchers, rampants…).
    Elle peut être mélangée avec de la chaux et de l’eau ce sont les enduits et bétons de chanvre.

Elle peut également être lié à la chaux et se présenter sous forme de blocs de maçonnerie.

La fibre de chanvre : issu des feuilles et de l’écorce de la plante de chanvre (25% du poids de la plante de chanvre) elle permet la fabrication panneaux isolants soit 100% chanvre soit mixés avec d’autre fibre tel que le lin, la ouate de cellulose, le coton ou le polyester issus du recyclage des textiles.

Les enduits et béton de chanvre

La chènevotte est mixée avec de l’eau et de la chaux (la quantité de chaux dépendra de l’usage et de la mise en œuvre) le mélange obtenu pourra ensuite être ; coulé, taloché, banché, projeté, etc.  Les différents dosages des bétons de chaux permettent une infinité d’utilisation ; en toiture en isolation des murs ou en correcteur thermique, dans les planchers intermédiaires….

On peut utiliser les bétons de chanvre dans le neuf mais ils excellent particulièrement dans le bâti ancien où la gestion de l’hygrométrie est particulièrement importante. En effet l’énorme avantage du chaux-chanvre par rapport aux autres systèmes d’isolation est qu’il permet une régulation très efficace des variations d’humidité : La chènevotte est constituée de nombreux canaux renfermant de l’air lorsque la tige est sèche et qui peuvent absorber jusqu’à 5 fois son poids en eau régulant fortement l’humidité de l’air ambiant à l’intérieur d’une habitation.

Si la chènevotte permet le stockage du carbone et présente un très bon bilan carbone, il faut nuancer car la chaux présente une énergie grise relativement importante (11 fois plus que la chènevotte mais 2 fois moins que le ciment « traditionnel »). Il faut donc, quand c’est possible privilégier des enduits faiblement dosés en chaux.

 

Caractéristiques physiques pour un enduit dosé à 200kg/m3:

 -Masse volumique (ρ) : 280-300kg/m3
-Conductivité thermique (λ) 5: à partir de 0.065  W/ (m.K)
-Résistance à la diffusion de vapeur d’eau (μ)1:  au alentour de 3
-Energie grise4 : environ 145 kWh/m3 pour un enduit dosé à 200kg/m3 (40 kWh/m3 pour la chèvenotte et 450 kWh/m3 pour la chaux)
-Chaleur spécifique2 : 1500-1800 j/kg/K